Les Chants Chrétiens

Introduction

Parmi tant de choses qui nous ont été cachées ces deux millénaires, il y a les vocalisations et les chants spéciaux qui se pratiquaient à l'origine, suivant la tradition rabbinique, qui était concorde avec les traditions du Proche et de l’Extrême-Orient, de la Grèce et de l'Égypte.

La science moderne peu à peu ratifie ce que les sages juifs et chrétiens nous disent depuis les temps anciens.

Par exemple, que tout est créé par le Verbe, comme il a été depuis le début. Que les Elohim chantent et que tout vibre, et de cette manière le cosmos est fécondé : la matière et l’énergie en équilibre total, au repos pendant la Nuit Cosmique.

Les ondes sonores du chant s'étendent victorieuses dans l'Aurore de la Création —ou à l'Aube du Jour Cosmique, diraient les Hindous— comme une “grande explosion” (Big Bang) de lumière et de vie... Béni soit l'Esprit Universel de Vie!

Actuellement, nous utilisons le mot, le son, les notes musicales et sonores en général, même pour préparer la nourriture, car les fours à micro-ondes fonctionnent précisément avec le son, avec des notes à basse intensité.

Bien que nous utilisions le son vibrant, nous ignorons sa véritable essence, tel que sur l'électricité, comme nous le disait Einstein... Et nous continuons d’être encore ignorants.

La vibration des notes musicales fait que la silice, ou le sable, prenne des formes géométriques, sur une membrane recouvrant la bouche d’un verre à décanter —expérience habituelle il y des années dans les laboratoires de physique— et la géométrie de sa forme change en fonction de la note que les diapasons donnent.

Avec certaines notes vibratoires, sonores, le moisi métallique est nettoyé, etc., etc.

Et bien sûr, le tonner du canyon brise les fenêtres ou les verres des maisons. Ainsi qu’il rugit —disaient les grecs— le trône de Zeus (Theos, Deus, Dieu) alors qu'il jetait ses rayons de Justice sur ce monde traître...

De même, les anciens sages nous ont aussi enseigné que les notes de certains Noms Sacrés nous font vibrer de manière appropriée pour préparer le corps et la psyché pour les énergies supérieures du Christ, pour qu’elle ne saute pas à cause de la surcharge, comme la résistance d'une ampoule.

C'est pourquoi il existe ces chants qui accompagnent les rites depuis le début, depuis les cavernes néolithiques jusqu’aux cathédrales modernes.

Et ainsi de même, avec de très belles notes, les anciens rabbins guérissaient en prononçant les 72 Noms Sacrés de la Kabbale, les nommés “72 Noms de Dieu”.

En termes modernes, on peut dire qu’il s’agit des “mantras curatifs”, et selon les voyelles qu’ils ont, ils peuvent exercer une action sur le corps.

En général, tous ces “mots de pouvoir” —des “mots magiques” diraient certains— ou “chants de pouvoir”, ou simplement des “mantras”, diraient les hindous, préparent peu à peu notre corps pour recevoir les Mystères, la super-électricité du Christ et sa Lumière sacrée.

Ils équilibrent également notre santé, nous donnent de la vigueur et de l’énergie, et éveillent en nous certaines facultés —déjà connues des rabbins, ainsi que des premiers chrétiens— et qui ont été très étudiées et expérimentées aussi bien dans le Proche-Orient qu’à l'Extrême-Orient.

Mais l’égoïsme est très beau, et cette connaissance, ainsi que d’autres que les concierges —“les gardiens de la porte”— ont jetées dans l’oubli, a été lésinée par ceux-ci, de sorte que, jusqu’aujourd’hui, ils ni n’entrent pas ni ne laissent entrer..

Allez, si la Pierre Ointe de Jacob a été jetée —et maintenant c'est la pierre angulaire de l'Église Paulinienne— ce qui compte le moins sont les chants sacrés, les mantras kabbalistiques, que les hébreux connaissaient déjà depuis leur pèlerinage à travers l'ancienne Mésopotamie.

Depuis l'antiquité, il était d'usage de chanter les Noms Sacrés avec des tons différents, jusqu'à trouver la tonalité particulière, celle qui les faisait vibrer correctement afin de vénérer et d'adorer la Divinité et, dans de sublimes expériences mystiques être partie prenante à sa Miséricorde.

Et aussi bien la kabbale hébraïque que la gématrie grecque enseignaient que pour qu’une personne incarne une Énergie Cosmique Divine, son corps devait avoir une “vibration” adéquate, un réceptacle vibratoire adéquat.

Mais non seulement dans les ardues disciplines —qui donnent la propreté et la note adéquate pour recevoir les effluves du Christ— le corps et l'esprit doivent être préparés, mais aussi les noms des Grands Seigneurs doivent être les appropriés, dans cette “grande Mathématique de la vibration cosmique”, pour ainsi dire.

C'est pourquoi il n'est pas fortuit —il n'y a rien de fortuit dans le cosmos infini— que le nom du Divin Rédempteur soit Jésus, Iésus, Iésous, Yeshua, contraction de Yehoshua = “Iehova sauve” ou “Iehovah est, ou donne le salut” ou “Iehovah est, ou donne la santé, la guérison.”

Et de même, Céphas (Pierre) et Saül (Paul), ainsi que Yehohanan ou Yohanan (Jean), ce qui signifie, rien de moins que “Iehovah est bienfaisant”, “Iehovah est miséricordieux”, etc., etc.

Tout répond à “un pourquoi” dans la vie, à une raison d'être, et les Noms des Seigneurs ont une charge spécifique de sublime vibration, c'est pourquoi les Noms Sacrés doivent être chantés, invoquant les puissances qu'ils symbolisent ou représentent..

La coutume d'invoquer et de chanter —ou de mantraliser— les Noms Glorieux est très ancienne et produit de merveilleux résultats.

Nous avons beaucoup de Foi en ce que ce résumé, ce genre de Missel de Mantras Chrétiens, puisse nous aider et sa vocalisation nous illumine, sa vibration nous encourage.

Et ainsi, réussir notre rénovation interne et la Rénovation de la Sagesse Paulinienne, en chassant les systèmes caducs du culte à la personnalité, la mythomanie et l’abus, et en les remplaçant par la vibrante lumière de la pratique chrétienne, pour devenir les “caudillos de nous-mêmes”.

Les solutions aux problèmes complexes seront toujours simples : étude, méditation, prière, auto-compréhension, mantralisation ou vocalisation, vénération, continuité des buts, etc. Assurément, la pratique de ces mantras ou Noms Sacrés pourra nous conduire à des réalités insoupçonnées...

Noms et Chants Sacrés


E-FA-TA → Sois ouvert, en araméen (Marc 7 : 34). Avec ce mantram, on peut non seulement prier pour les sourds, mais aussi, pour que les chemins du Christ soient ouverts, pour nos familles, etc.
E-A-A → voyelles seulement


TALITA, CUMI → Jeune fille, je te le dis, lève-toi…, en araméen (Marc 5 : 41). C'est un mantram de résurrection, afin que le Christ puisse aussi ressusciter en nous, car nous l'avons très abandonné.
A-I-A, U-I → voyelles seulement


IN-RI Iesus Nazarenus Rex Iudeorum : Jésus Nazaréen, Roi des Juifs. L'acronyme traditionnel (Mathieu 27 : 37).
Ignis Natura Renovatur Integram: Le feu renouvelle intégralement la Nature. Acronyme kabbaliste.
Ignis Natura Renovatur Incesans: Le feu renouvelle incessamment la Nature.
In Necis Renascor Interger: Dans la mort renaître intégralement. Acronyme kabbaliste.
I-I → voyelles seulement


EL → Dieu, en hébreu
E → voyelles seulement


ELI → Eli, Eli, lama sabactani? Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? Mathieu 27 : 46).
→ EEEEEELLL-IIIIIIIII ou EEEEE-LLLIIIIIIII
@ Eli. >Masculin biblique, espagnol, juif. Cela signifie “hauteur”, “élevé”, “exalté” ou “mon Dieu” en hébreu.
Selon l'accréditée opinion d’Herbert Haag, cela signifie “Jéhovah est magnifique”.
Nom du juge d'Israël qui a éduqué le prophète Samuel (1e Samuel 1 : 4). Il est utilisé comme prénom depuis le XVIIe siècle. Confronter Ali.
E-I → voyelles seulement


EL-IA → Eliyah, Eliah, Élie
@ Élie. Masculin biblique, espagnol, portugais, juif. De l'hébreu Eliah, qui signifie “mon Dieu est Jéhovah”.
Dans le sanctoral, le prophète biblique, du IXe siècle a. C., connu comme “le prophète du feu” (1e Rois 17 : 1 et suivants).
Selon la légende, il revient à chaque foyer juif la nuit du Seder de Pessa'h (Pâques). C'est un prénom symbolique pour les enfants nés pendant cette festivité. Onomastique le 20 juillet.
E-I-A → seulement voyelles, aussi les lettres du Nom sacré d’Iehova, avec métathèse.


EL-O-JIM → également EEEEEE-LLLOOOOOO-JJJIIIIIIIIMMM ou EEEEEELLL-OOOOOOJJJ-IIIIIIIIMMM
@ Elohim. Masculin juif. Cela signifie “dieux” en hébreu. Pluriel d’EL, “Dieu”, utilisé plus de 2000 fois dans l'Ancien Testament, pouvant faire référence à une multiplicité de dieux (par exemple, Exode 18 : 11, Deutéronome 10 : 17, Juges 9 : 13), autrement dit, cela se traduirait comme “dieux”).
Mais, —selon les exégètes— le pluriel d’EL, c'est-à-dire, ELOHIM, est généralement construit avec un verbe au singulier, et donc, compris comme Dieu unique, alors, les “dieux” deviennent un seul “Dieu”.
Selon certains érudits, la forme Elohim pourrait être un résidu du polythéisme actuel à Canaan et hérité par les juifs lors de la rédaction du Pentateuque.
En hébreu, EL est “Dieu”, ELOAH (Eloha) est “pouvoir, puissant”, et ELOHIM (Elohim) est “dieux”, soit “les puissants”.
La kabbale hébraïque ou Théologie juive l'explique en disant que l'Ain (l'Absolu Non-Manifesté) s'exprime en EL (l'Absolu Manifesté) et qu'EL (ou Dieu Manifesté) génère ou se dédouble dans les Elohim (dieux et déesses), ou chœurs angéliques, qui chantent dans l'Aurore de la Création —le Jour Cosmique diraient les hindous— qu’à leur tour, génèrent toute la manifestation ou l'univers à travers les 10 séphiroths (sphères, dimensions, plans, etc.) qui partent depuis Kéther (la couronne, Dieu Père) à Malkuth (le royaume, la Nature).
E-O-I → voyelles seulement, les trois premières lettres du Nom sacré d’Ieova, avec métathèse.


EL-O-HA → Elóha, Eloah, “pouvoir, puissant”.
→ Également EEEEEELL-OOOOOO-JJJJAAAAAAA
E-O-A → voyelles seulement, lettres aussi du Nom sacré d’Ieova, avec métathèse.


IAH → Yah, Jah, IAH Dieu, dans la Bible de l'Ours, 1569 → Également IIIII-AAAAAA-jjjjj –un j très doux qui ne sert qu'à accentuer le A, et s’entend comme Ja + un soupir doux.
@Jah. Masculin biblique, espagnol, juif. C'est la contraction de Jéhovah, par conséquent, cela signifie “celui qui a de l’existence en lui-même” en hébreu (Psaumes 68 : 4).
IA → voyelles seulement, la première et la dernière lettre du Nom sacré d’Ieova.


IO → Yoh, Joh, Yoa, contraction de Jéhovah, comme dans Joël, Ioël dans la Bible de l'Ours, 1569.
@ Joël. Masculin biblique, espagnol, catalan, juif, anglais. Il dérive du nom hébreu Yoel qui signifie “Jéhovah est Dieu”. Nom lié à Élie, avec les éléments formatifs inversés.


IOA → Yoa, Joah, contraction de Jéhovah, comme dans Ioan, Jean ou Joab, Ioab dans la Bible de l'Ours, 1569.
@Joab. Masculin biblique, espagnol, anglais. De l'hébreu Yoab, qui signifie “Jéhovah [est] père”.
Personnage biblique, chef de l'armée de David, tué par l'ordre de Salomon (2e Samuel 2 : 13 et suivants.).
IAO → métathèse, emprunt de la Mésopotamie, chaldéen-babylonien. L'un des noms les plus anciens de Dieu, d'où l'on croit vient Ieoua, Ieova, Jéhovah, Ieo, Ioan, Jean, etc., ainsi que beaucoup d’autres noms de dieux païens. La Mésopotamie a été la grande enseignante de l'antiquité.


IOD-HE-VAU-HE → י ה ו lettres sacrées du nom hébreu de Dieu : Yehovah, Iehovah, Jéhovah
I-O-E-A-U-E → voyelles seulement


I-E-HO-U-A → Jéhovah, Iehoua dans La Bible de l’Ours 1569. Aussi, I-E-JO-W-A
I-E-O-U-A → voyelles seulement
I-E-O-VA → Jéhova
@ Jéhovah ou Iehovah. Masculin biblique, juif, espagnol. Nom de Dieu en hébreu, utilisé dans les traductions les plus anciennes de la Bible. Il est dit que c'est le résultat de la combinaison des quatre lettres du Tétragrammaton (YHVH = Iod-He-Vau-He) avec les voyelles d’ADONAÏ.
La vérité est que la prononciation correcte du nom de Dieu est une énigme, et les rabbins eux-mêmes ont des critères différents, car depuis les révisions bibliques des textes masotériques, quand après la diaspora ils ont changé le nom de Dieu dans les textes ―Iod He Vau He, El ou Elohim― par ADONAÏ, “Seigneur”, le sens originel a malheureusement été perdu.
Aucune voyelle n’est utilisée en hébreu et comme autrefois, il n’y avait pas de nikudot, c’est-à-dire, les points vocaliques de l’hébreu moderne, nous ne connaissons donc pas la prononciation originale de ce nom, sans compter sur le “travail” des copistes.
Dans La Bible de l'Ours (1569), il est transcrit comme Iehoua par Casiodoro de Reina.
Le sens traditionnel de ce nom sacré est “celui qui existe en soi”. Probablement de la racine hébraïque hyh (EyÉ, et en araméen hwh : EuÉ), qui signifie “être, devenir, se manifester, être à l’origine de”.
Rappelons qu’en hébreu Dieu n'a vraiment pas de nom —ni en aucune langue humaine— mais une approximation (IEHOUA, IAH, IO, IOA, IEU, IEO...), un béni héritage de la sagesse. En effet, EyÉ-Ashér-EyÉ, “Lui c’est Lui”, et Lui seul connaît son nom...
EYÉ-ASHER-EYÉ → Eiasereie, dans certaines translittérations.
EYÉ → racine hébraïque hyh.
EWÉ → araméen hwh.
EUÉ → araméen hwh, variante.
I-EU → synthèse. Confronter Zeus, Deus, Theos, Iesus, etc.


I-E-HO-SH-U-A → Joshua, Iosue dans La Bible de l'Ours, 1569. Aussi I-E-JO-SH-U-A, variante.
@ Josué. Masculin espagnol, français. De l'hébreu Yeho-shua, qui signifie “Jéhovah sauve” ou “Jéhovah est, ou, donne le salut” ou “Jéhovah est, ou, donne la santé, la guérison.”
Dans le sanctoral, Joshua, l'homme qui a arrêté le soleil, au XVIe siècle av. C. Josué a été l'un des douze espions envoyés à Canaan par Moïse dans l'Ancien Testament.
Après la mort de Moïse, Josué a eu du succès comme chef des israélites (Exode 17 : 9, 24 : 13, etc.). Le nom de Jésus est une variante de Joshua. Confronter Élisée, Jésus, Isaïe.
Onomastique le 1er septembre.
I-E-O-U-A → voyelles seulement, clairement Iehoua, Jéhovah.


I-E-SH-U-A → Jésus
I-E-S-U-S → Iesus, Bible de l'Ours 1569
@ Jésus. Masculin espagnol, catalan. D’Iesous, la forme grecque du nom araméen Yeshua.
Yeshua est une contraction de l'hébreu Yeho-shua, “Josué”, ce qui signifie “Jéhovah sauve” ou “Jéhovah est, ou donne le salut”, ou “Jéhovah est, ou donne la santé, la guérison”.
Yeshua ben Yosef, connu comme Jésus le Christ, est la figure centrale du Nouveau Testament et la source de la religion chrétienne.
C’est le plus grand chef religieux de tous les temps. En effet, la manière de compter le temps sur notre planète est divisée en : avant le Christ et après le Christ.
Dans certains textes talmudiques, il est identifié comme Yeshua ben Pandira. Onomastique le 1er janvier.
I-E-U → voyelles seulement, la synthèse, Yehú, Jehú, Iehu dans La Bible de l'Ours 1569.
@ Jéhu. Masculin biblique, espagnol, juif. Cela signifie “Jéhovah c’est Lui [Dieu] en hébreu.
Dans l'Ancien Testament, un prophète (1e Rois 16 : 7) et un roi d'Israël (1e Rois 16 : 1).
Rappelez-vous EyÉ-Ashér-EyÉ, Lui c’est Lui.


I-E-S-O-U-S → grec
I-E-O-U → voyelles seulement
I-E-O → Ieho, Yeho, contraction d’Iehova, comme dans Yeho-shua, Yeshua, Jésus, Ieoan, Jean, etc.


I-A-O → Emprunt de la Mésopotamie, chaldéen-babylonien.
L’un des noms les plus anciens de Dieu, d'où l'on croit vient Ieoua, Ieova, Jéhovah.
Yehosúa, Yeshúa, Jésus, Iésus ; Ieoan, Ioan, Jean, etc., ainsi que beaucoup d’autres noms des dieux païens. Sans aucun doute, la Mésopotamie a été la grande enseignante de l’antiquité.
I-AC-OB → Jacob, Iacob dans La Bible de l'Ours 1569.
Aussi I-A-AC-OB.
@ Jacob. Masculin biblique, juif, espagnol, catalan, français, anglais, néerlandais, scandinave.
De l'hébreu Yaaqob, le patriarche biblique, appelé aussi Israël, fils d'Isaac et Rebecca, et père des douze tribus fondatrices d'Israël.
Sur sa naissance, la Genèse dit (25 : 26) : “Et après cela sortit son frère et sa main tenait le talon d'Ésaü : on l’appela donc du nom de Jacob.” Aqéb signifie “talon” et Yaaqob “celui qui prend le talon, sous la plante du pied”, c'est-à-dire, “le supplantateur”, c'est-à-dire, “le supplantateur”.
Nom qui contient un augure précis. Esaü se plaint : “N’est-ce pas pour cela qu’on l’appelle du nom de Jacob, en ce qu’il devait me supplanter ces deux fois ? Mon droit d’aîné, il l’a déjà pris et voilà que maintenant il a pris ma bénédiction !” (Genèse 27 : 36).
Dans une interprétation sémantique ample, cela pourrait signifier “celui qui obtient ce qu'il a l'intention, même en supplantant”.
Cela signifie également que “le plus indigne peut triompher ou s’élever à une condition plus grande”, ici, dans ce monde traitre et aussi, dans les mondes supérieurs de Dieu, diraient les rabbins.
Il y a des hébraïstes qui voient dans l'interprétation biblique du nom du patriarche une étymologie populaire et considèrent Jacob théophores, avec le nom de Dieu (El) sur entendu : Yaqob-El, “celui qui suit Dieu” ou “celui qui protège Dieu”.
Le père du Peuple Elu apparaît également dans le sanctoral catholique, comme Saint Jacob.
En littérature, Jacob Grimm, le linguiste et écrivain allemand qui, avec son frère Wilhelm, est l’auteur de “Les Contes [de Fées] de Grimm”. Santiago, Jacobo, Jacques, Diego, Yago, sont dérivés de ce nom ancestral. Onomastique le 16 décembre (patriarche).
I-A-A-O → voyelles seulement, encore IAO.
IA-COB-EL


I-O-A-N → Jean, Ioan, Bible de l'Ours 1569.
@Jean. Masculin biblique, espagnol. Du latin Johannes, à son tour de l'hébreu Yehohanan ou Yohanan, qui signifie “Jéhovah est bienfaisant”, “Jéhovah est miséricordieux”. Tibón mentionne qu’avec les mêmes éléments, inversés, on forme Hananyah, l’Ananias biblique.
Confronter les deux noms hébreux le moins communs : Elhanan et Hananel “Dieu est bienfaisant”, et Baalhanan, un autre nom biblique qui, sous sa forme inversée, est Hananbaal “le Seigneur est bénéfique”, c'est-à-dire, Hannibal.
L’un des noms hébreux qui a eu plus de diffusion en raison des saints Jean-Baptiste et Jean l'Evangéliste (Mathieu 3 : 1).
Dans l'histoire, plusieurs rois de l'Angleterre, de la Hongrie, de la Pologne, du Portugal et de la France. 25 papes avec ce nom.
Dans le sanctoral, il y a 102 saints Jean, soit, le plus grand nombre du même prénom. Les patronymiques espagnols Ibáñez et Yáñez sont issus d'anciennes formes de Jean.
Onomastique le 24 juin (Naissance de Saint Jean Baptiste, seul saint dont la naissance est célébrée dans le sanctoral).
I-O-A → voyelles seulement, IAO métathèse à nouveau.
I-O-AN-AN
I-E-O-AN-AN
I-E-O-U-A → Jéhovah, Iehoua dans La Bible de l'Ours 1569.
I-E-O-U-A-N
I-E-O-U-A-M-S → coïncide avec l'indou.


MI-RI-AM → Myriam, égyptien.
@ Myriam. Féminin biblique, espagnol, galicien, juif, anglais. Forme originale de Marie. En tant que la première Myriam de la Bible, sœur aînée de Moïse et d'Aaron (Exode 15 : 20), dont les prénoms sont d'origine égyptienne, il semble plausible à Don Gutierre Tibón l'interprétation de M-y-r-y-m comme “la bien-aimée d'Amon”, de mry “bien-aimé”, en égyptien, et am, contraction du nom du dieu Amon, le Père de tous les dieux, donc : “la bien-aimée du Père des dieux”, “la bien-aimée de Dieu le Père”.
Parmi les autres interprétations de Myriam, nous trouvons que pour Saint Jérôme cela signifie “étoile de la mer”, de l'hébreu meir “illuminateur” et yam “mer”. Pour saint Ambroise : “Dieu de ma génération”, de mar-i-am, proprement “Seigneur de mon peuple” ; ils interprètent également “amertume” de l'hébreu marah “amer” ; ou bien, “dame”, de l'araméen mara “exaltée” ; selon la Bible Complutense : de l'hébreu marom “hauteur” ; pour Gesenius : “leur rébellion”, de l'hébreu meri “obstination” plus la troisième personne du pluriel ; et “rondelette” pour Barden-Hewer.
I-I-A → voyelles seulement. C’est le nom court d’IEHOVA : Jah, Yah, Iah dans la Bible de l’Ours, 1569.
M-Y-R-Y-M
MY-RY + AM-ON → nom complet original, d’où IO et RAM-IO, et tous les noms égyptiens coïncident avec le babylonien IAO.
YAO, IAO → voyelles seulement.
IO → Joh, Yoh, Yoa, contraction de Jéhovah, comme dans Joël.


MA-RI-A → María ou Myriam.
@ Marie. Féminin espagnol. De l'hébreu Myriam, nom de la sœur aînée de Moïse et d'Aaron.
Don Gutierre Tibón dit (dans son Dictionnaire Étymologique de Noms Propres de Personne) que les consonnes du nom hébreu sont m-y-r-y-m et qu'il a été transcrit par le Soixante-dix —traduction des 70 rabbins juifs en grec, de 280 à 100 avant JC— sous la forme de Marian.
Tandis que dans la Vulgate —traduction au latin faite par Saint Jérôme, conclue en 382 après JC— apparaît comme Maria, peut-être à cause de la croyance erronée que l’am de Mariam était la désinence d'un accusatif.
Pendant de nombreux siècles, le nom de la Vierge Marie a été considéré comme trop sacré pour être utilisé comme prénom. En Espagne, on l’a utilisé en substitution des prénoms de leurs patronages ou attributs, tels que Pilar, Socorro, Concepción, Refugio, Amparo, Dolores, Soledad, etc.
Prénom de plusieurs reines du Portugal, deux reines d’Angleterre, ainsi que de la reine d’Ecosse. Aussi de la reine Marie-Thérèse d’Habsbourg, dont l'héritage des domaines de son père, l'Empereur du Sacre Empire Romain-Germanique, Carlos VI, a commencé la guerre de succession en Autriche au XVIIIe siècle. Onomastique le 15 août (Assomption de la Vierge).
A-I-A → voyelles seulement.
MA-I-A → comme dans le grec Maia ou Maya, la Mère des dieux.
La même chose chez les hindous, Maya ou Prakriti est la manifestation de Dieu en tant que matière-énergie (la somme de l'entropie et de la néguentropie), c'est la partie féminine de Dieu qui est fécondée par le Père Brahma, à partir de laquelle surgit Vishnou (le Christ hindou) et Shiva (le Saint-Esprit hindou).
Également, comme Maya ou Prakriti, c’est l’illusion du monde, des choses transitoires, comme il est vrai dans toute la création, c’est pourquoi l’éternité ne la possède que le Très Haut, Brahma, et “un jour cosmique n’est qu’un clignement des yeux de Brahma”.
Ils disent en Inde qu'à la fin du jour cosmique (Mahamanvantara), il ne reste que trois choses la nuit cosmique (Pralaya) jusqu'au nouvel éveil ou nouvelle Aurore de la Création : l'Absolu Non-Manifesté (Parabrahman), Maya ou matière-énergie en équilibre parfait et la Loi...


A-B-B-A → Abba, Père en araméen, Aba, Abi, Avi, en hébreu.
AB-BA → variante, remonte à l'égyptien...
A-A → voyelles seulement, l'Alpha, le Commencement.


A-DO-NA-I → Adonaï, Seigneur, en hébreu.
→ Aussi A-DON-AI, variante.
@Adonaï. Masculin biblique. Cela signifie “mon Seigneur” en hébreu. Variante du nom du Dieu des Israélites, Jéhovah, dont le nom fut interdit de prononcer et qui fut substitué dans le texte masotérique dans les versions de la Torah sous le nom d'Adonaï ou Adonaï, essayant ainsi de cacher le nom sacré de Jéhovah.
A-O-A-I → voyelles seulement, I-A-O encore une fois – métathèse.
A-DON → Adon.
@ Adon. Masculin biblique, espagnol, juif. Il dérive d'un toponyme biblique qui signifie “seigneur” ou “fort” en hébreu (Esdras 2 : 59, Néhémie 7 : 61).
D'autre part, le nom a également été pris par les Romains comme une forme abrégée d'Adonis, dérivant du grec Adoonis, qui est un nom d'origine sémitique qui signifie “seigneur” (Confronter l’hébreu Adonaï). Onomastique le 16 décembre.
A-O-M → synthèse, emprunt de l'égyptien : AMON, le Père des dieux.
A-AR-ON → Aaron, bâton-sacré.
@ Aaron. Masculin biblique, espagnol, juif. Il dérive du nom hébreu Aharon d'étymologie douteuse, peut-être égyptienne ; cependant, plusieurs interprétations ont été tentées en langue hébraïque, affirmant qu'il signifie “lumière”, “illuminé” ; “inspiré” ; “exalté ou éminent” ; “haut”, “élevé” ; “haute montagne”, “montagnard” ; “celui qui en humidifiant fait germer” ; ou “celui qui éduque, enseigne, instruit”.
Du point de vue égyptien, il pourrait s'agir d'une métathèse d'AMON-RA (aaron-m), le Père de tous les dieux —fusionné Amon avec Ra— en tant que Père du système solaire, vénéré à Thèbes (aujourd'hui Louxor), capitale de l’Égypte pendant des siècles.
La même racine est au nom de Myriam, sa sœur : mir, amour et am, contraction d’Amon, divinité principale du panthéon égyptien. Amon a été identifié à Zeus en Grèce ou à Jupiter à Rome.
Aaron a été le frère aîné de Moïse, le premier grand prêtre et ancêtre de la caste des prêtres (cohanim) d'Israël (Exode 4 : 14, 27 et suivants.). Il aida son frère à libérer les hébreux du joug des pharaons et fut nommé par Dieu pour exercer la prêtrise, lui et sa progéniture.
En l'absence de Moïse, qui était monté le mont Sinaï pour recevoir les tablettes de la loi, les hébreux pressèrent Aaron de leur construire une idole, et il eut la faiblesse de dresser un veau en or qu'ils adorèrent à l'imitation du bœuf Apis, vénéré en Egypte.
Cependant, il obtint le pardon et fut élevé par son frère à la dignité de premier grand prêtre. Il est mort à l'âge de 123 ans et n'est pas entré dans la terre promise parce qu'il avait douté du pouvoir de Dieu.
Aaron est vénéré comme un saint par l'Église Catholique. En outre, dans le martyrologe apparaissent trois autres saints portant ce nom, parmi lesquels, un anglais sacrifié au début du IVe siècle. Onomastique le 1er juillet (patriarche, frère de Moïse).
A-A-O → voyelles seulement.
SHA-LOM (Shalom, Salem, paix, d'où Salomon (Shalomon), “le pacifique”.
@Salem. Masculin biblique, espagnol, juif. Cela signifie “paix” en hébreu.
Aussi, “Melchisédek, roi de Salem, prêtre du Dieu Très-Haut, apporta du pain et du vin, puis, il le bénit et dit : ”
“Béni soit Abram du Dieu Très-Haut, qui a produit le ciel et la terre”. (Genèse 14 : 18-19).
A-O → voyelles seulement, et encore une fois AOM s’annonce.


IS-RA-EL
@ Israël Masculin biblique, juif. De l'hébreu Yisra-el, qui signifie, selon l'opinion générale, “celui qui combat avec Dieu” ou bien, “triomphant dans le Seigneur”.
Pour Don Gutierre de Tibón, cela signifie “celui qui a dominé Dieu”, du verbe sarah “dominer” (Confronter : Sara) et EL, “Dieu”. D’autres versions : “Dieu veuille se montrer Seigneur”, ou “Dieu illumine”.
Voici une version moderne : I, première personne au singulier, sar, “prince, chef” (de sarah “dominer”) et EL, “Dieu”, donc : “le premier prince de Dieu”, en conclusion, “l’aîné de Dieu”.
Surnom de Jacob après son combat avec l'ange du Seigneur (Genèse 32 : 28). Les anciens et modernes états d'Israël ont pris leurs noms à ce personnage biblique.
Bien que dans la tradition hébraïque, ce ne soit pas le nom d'un ange, dans le Coran, il apparaît Israil comme l'ange qui jugera à la fin du monde. Dans le sanctoral, un Saint Israël, chanoine français de Dorat, dans le Limousin.
Onomastiques le 13 septembre (saint), le 5 novembre (fête de tous les saints de la Compagnie de Jésus).


SH-A-UL → Saül, nom hébreu de Paul.
A-U → voyelles seulement.
S-A-UL-US Saoul, latinisé.
@ Saül. Masculin biblique, espagnol, juif. De l'hébreu Shaul “désiré, demandé, choisi”, dérivé du verbe shaal “demander”. Prénom du premier roi d'Israël (1e Samuel 9 : 2 et 1e Rois 14 : 48) et Paul de Tarse avant la conversion, également appelé Saule (Actes 7 : 58 et suivants.). Onomastique le 20 octobre.


→ Parmi d’autres mantra…


ARCHANGES


MI-CHA-EL → Michel
@Michel. Masculin espagnol, portugais. De l'hébreu Miyka-El ou Mi-ka-El, qui signifie “qui comme Dieu”, c'est-à-dire, “Qui est comme Dieu ?” ou plutôt, “Dieu est incomparable”.
Nom de l'un des sept archanges de la tradition hébraïque et le seul identifié comme archange dans la Bible, chef de la milice céleste et vainqueur de Lucifer (Jude 1 : 9, Apocalypse 12 : 7). Dans la Kabbale, le régent du Soleil (Shemesh).
Dans l'Apocalypse, il apparaît comme le chef des armées du ciel, il est donc considéré comme le saint patron des soldats. Protecteur du peuple d'Israël et de l'église chrétienne.
// Dans la littérature, Don Miguel de Cervantes et Saavedra (1547-1616), célèbre poète et romancier espagnol, auteur, entre autres, du célèbre ouvrage “Don Quichotte de la Manche”.
Dans l'histoire, neuf empereurs byzantins et un tsar de la Russie.
Dans le sanctoral, Saint Michel des Saints, religieux catalan des siècles XVI et XVII. Onomastique le 29 septembre (archange), le 5 juillet (Michel des Saints).
I-A-E → voyelles seulement.


GA-BRI-EL
@ Gabriël. Masculin biblique, espagnol, catalan, portugais, roumain, anglais, français, allemand. D'origine hébraïque qui signifie “mon protecteur [est] Dieu”, de gabri, forme possessive de geber, signifiant en assyrien “homme”, “mon homme”, c'est-à-dire, “homme fort”, “protecteur” et le suffixe EL, “Dieu” ; par conséquent, cela signifie aussi “homme fort de Dieu” à partir duquel, certains traduisent sémantiquement par “héros de Dieu”.
Nom de l'archange de l'Annonciation de Miriam ou Marie (Luc 1 : 26 et suivants). Il a également annoncé à Zacharie la naissance de son fils Jean “le Baptiste” (Luc 1 : 19).
Dans l'Ancien Testament, il expliqua au prophète Daniel la vision du fleuve Ulay et d'autres visions (Daniel 8 : 16, 9 : 21).
Selon la tradition hébraïque (Kabbale), c’est le régent de la Lune (Lebaná). L'un des anges qui dirigent le monde, tel que décrit dans le Livre [hébreu] d'Hénoch (apocryphe de l'Ancien Testament), dans le cas qui nous occupe, l’ange de feu.
Selon la tradition islamique, c'est l'ange qui a dicté le Coran à Mahomet.
Onomastique le 26 janvier (Gabriël de Jérusalem, confesseur), le 27 février (Gabriel de la Dolorosa, confesseur), le 17 mars (Gabriël Lalemant, martyr) et le 29 septembre (Archange).
A-I-E → voyelles seulement.


RA-PHA-EL
@Raphaël. Masculin biblique, espagnol, catalan, portugais, allemand. De l'hébreu et signifie “Dieu guérit” ou “Dieu t’a guéri”. Dans la Kabbale, régent de Mercure (Kojab).
L’un des trois archanges mentionnés dans la Bible qui a guéri Tobie ; considéré comme le grand guérisseur universel de la tradition judéo-chrétienne.
Aussi, le nom du fils de Schemaeja (1e Chroniques 26 : 7). Onomastique le 29 septembre. À Cordoue, en Espagne, il est célébré le 24 octobre.
A-A-E → voyelles seulement.


U-RI-EL
@ Uriël. Masculin biblique, espagnol, anglais, juif. De l'hébreu Uri-El, qui signifie “Dieu est ma lumière”, “ma lumière est Dieu”, ou “feu de Dieu”, “flamme de Dieu”. Uriël est l'un des sept archanges de la tradition hébraïque mentionné uniquement dans les Évangiles Apocryphes. La tradition hébraïque (Kabbale) le considère comme régent de la planète Vénus (Nogah).
En tant que personnage biblique, il a été le père d'Oziah et le grand-père de Saül (1e Chroniques 6 : 24, 15 : 5, 2e Chroniques 13 : 2).
Onomastique le 2 octobre (célébration des anges gardiens).
U-I-E → voyelles seulement.


SA-MA-EL
@Samaël. Masculin juif. L'un des noms les plus controversés de la Kabbale hébraïque.
D'un côté, il est connu comme “le serpent tentant de l'Éden, l'Ange de la Mort, le prince des esprits du mal”. A partir de là, l'idée de Satan a été développée et, tout comme le nom de Dieu ne doit pas être prononcé dans le judaïsme, ce nom n'est pas prononcé non plus ―pour le considérer comme son antithèse― mais en abrégé dans les lettres samech et mem, c'est-à-dire, s et m.
Dans le Livre d'Hénoch (apocryphe de l'Ancien Testament), il est écrit Sammael et il est considéré comme l'un des leaders de la chute des anges ; il est décrit également, dans le même livre, comme “le prince des accusateurs”, l'ange qui écrit les livres où sont enregistrés les péchés du peuple d'Israël (Livre Hébreu d'Hénoch 26 : 9).
Alors, Samaël occupe une position ambiguë dans le mythe hébreu, il est à la fois “le chef de tous les satans” et “le plus grand prince du Ciel” qui gouverne les anges et les pouvoirs planétaires. Le célèbre kabbaliste Gershon Sholem remarque cette ambiguïté.
Dans son aspect négatif, il semble que ce nom signifie “poison de Dieu” et, selon certains évangiles gnostiques, “le dieu des aveugles”, (par exemple, Hypostases des Archontes) et on l’identifie au Démiurge, c’est-à-dire, à la chute de la lumière spirituelle sur la matière, comme le mythe de Mars lorsqu’il féconde Vénus, Ehécatl-Quetzalcóatl l’humaine Maaia, etc.
Selon d'autres opinions, il s'agirait plus probablement d'une cacophonie de “Shemal”, une divinité syrienne. En effet, Robert Graves (Les mythes hébraïques, 1969) dit que Samaël apparaît dans un récit rabbinique de la naissance de Caïn, comme le Serpent qui tente Ève à l’Éden.
Il ajoute qu'il provient de Shemal, une divinité syrienne identifiée à la planète Vénus et au même Serpent tentant de l'Éden. Dans la mythologie du Mexique antique, il s'agirait de Xolotl, c’est-à-dire, le jumeau opposé au lumineux Quetzalcoatl, “le jumeau précieux “, “le serpent précieux des plumes de quetzal”, c'est-à-dire, le serpent opposé mais à la fois, le jumeau du serpent tentant de l’Éden.
Graves affirme qu'il s'agit de l'ange déchu Helel ben Safar, Lucifer, le fils de l'Aurore. Tous les deux, Shemal et Samaël proviendraient de la déesse babylonienne Ishtar, prévenante a son tour de la sumérienne Innana, l’une des invocations —ainsi que Vénus— de la Déesse Blanche, dont la domination dans le monde méditerranéen du Néolithique a également été étudiée par l’historien et poète.
Selon la gématrie —la Kabbale hébraïque des noms— c'est l'équivalent numérique d’ofan, “roue”. (Confronter ophanim, hiérarchie angélique du deuxième séphiroth, Chokmah, prononcer Jojma ou Jokma).
D'autre part, dans son aspect positif, il est considéré —parfois sous la graphie de Camaël, Zamaël ou Kamaël— comme le régent de la planète Mars.
Le kabbaliste Gershom Scholem remarque de manière incisive la contradiction de Samaël en tant que prince des démons et des anges.
D'autres traditions disent qu’il retrouvera sa qualité d'ange à la fin des temps.
Dans l'œuvre apocalyptique “L'Ascension d'Isaïe”, Samaël et ses forces sont établis dans le premier firmament (chapitre 7), ce qui ne correspond pas à la vision de Samaël en tant que prince des démons.
Dans “Les Oracles Sibyllins” (2 : 215), Samaël est mentionné parmi “les anges du jugement”.
Peut-être que sa relation avec la planète Mars (Maadim, en hébreu) soit à l'origine de cette ambiguïté, car son symbole de guerre est sans équivoque, en raison de la couleur rouge sanglante qui colore la planète. Mais le fait est qu'il y a aussi la couleur rouge pourpre, utilisée par les rois et les Hiérarchies célestes.
Par conséquent, la guerre et sa symbolique couleur rouge auront toujours des contrastes, ce qui se reflète dans l'ambiguïté sémantique du nom kabbalistique du Régent de Maadim.
La même situation symbolique d'amour-haine est présentée avec Ares, Mars, Huitzilopochtli, etc., et en général les divinités de la guerre —ou de la planète Mars— dont la nature intrinsèque et les rituels de vénération seront toujours contrastants.
A-A-E → voyelles seulement


ZA-JA-RI-EL
@ Zachariël. Masculin juif. Cela signifie “souvenir de Dieu”, “mémoire de Dieu” en hébreu. Dans la Kabbale hébraïque, le régent de la planète Jupiter (Tzedek).
A-A-I-E → voyelles seulement.


O-RI-PHI-EL → Oriphiël, en hébreu “cessation divine” ou “achèvement divin”, ou “repos divin”.
Dans la Kabbale hébraïque, le régent de la planète Saturne (Shabatai) et Grand Majordome de la Divine Mère Mort.
La partie féminine de Dieu, la Mère Divine, a deux aspects principaux :
La Divine Mère (en tant que) Vie, qui nous amène dans ce monde et la Divine Mère (en tant que) Mort, qui a la bonté de nous prendre et de nous libérer de cette vallée de larmes.
Elle n'a rien à voir avec la nommée “Sainte Mort”, très inverse de la sorcellerie.
O-I-I-E → voyelles seulement.


MEL-KI-ZE-DEK → ou M-EL-KI-ZED-EK.
@ Melquisedec. Masculin espagnol. De l'hébreu Melkitzédek “roi de la justice” ou “le roi [divin] est juste”. Nom du roi-prêtre de Jérusalem, contemporain d'Abraham, qui dans la Bible apparaît comme le précurseur de David : “Melchisédech, roi de Salem, qui était prêtre du Dieu Très-Haut, apporta du pain et du vin et les bénit en disant : “Béni soit Abram du Dieu Très-Haut, créateur des cieux et de la terre. Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains.” “Et Abram lui donna la dîme de tout.” (Genèse 4 : 18-20). Aussi dans le Psaume 110 : 4 “Jéhovah a juré et il n’aura pas de regret : Tu es prêtre jusqu’à des temps indéfinis, selon l'ordre de Melchisédech.”
Aussi, dans les Actes 5 : 5 et 6 : “De même, Christ ne s'est pas glorifié lui-même pour devenir grand prêtre, mais celui qui l’a glorifié lui a dit : “Tu es mon fils ; je t'ai engendré aujourd'hui.” Comme il le dit aussi ailleurs : “Tu es prêtre jusqu’à des temps indéfinis, selon l'ordre de Melchisédek”.
Selon la tradition hébraïque (Kabbale), Melchisédek est le régent de cette planète Terre, ainsi que Mikaël (Michaël ou l'archange Saint Michel) l’est du soleil, Gabriël de la lune, etc. Il apparaît aussi dans le sanctoral catholique. Onomastique le 22 mai.
E-I-E-E → voyelles seulement.


A-NA-EL → Anael ou Hannael.
@Anaël. Masculin espagnol, portugais. Il dérive de l'hébreu hannah, “faveur, grâce, miséricorde” et EL, “Dieu”, c'est-à-dire, “grâce de Dieu, miséricorde de Dieu”.
Selon la tradition hébraïque, c’est un ange du rayon de l’amour, c’est l’intelligence —Vice-roi— de la planète Vénus.
A-A-E → voyelles seulement.


Les 72 Noms de Dieu en Hébreu


Les 72 noms sacrés de la Kabbale sont aussi des mantras —ou des paroles de pouvoir— curatives et, selon leurs voyelles, on peut exercer de l’action sur le corps.

Les anciens rabbins guérissaient par la prononciation de ces noms, dont la valeur est aujourd'hui confirmée après avoir vu comment le sang coule à une certaine partie, selon que nous faisons vibrer notre corps avec des mots contenant les voyelles I, E, O, U, A, (I tête, E gorge, O cœur, U nombril, U poumons).

Ces 72 noms sont des désignations d'anges, de génies ou de dieux (Elohim), parce que Dieu tout-puissant n'a pas de nom et Lui seul il connaît son Nom sacré...

Disons que ces beautés spirituelles, ces hiérarchies sacrées, participent de la vibration du Nom de Dieu (Manifesté), elles ont cette bénédiction, cette grâce, et il leur correspond un soixante-douzième de cette Force vibratoire, pour ainsi dire...

Ils ont été donnés pour leur utilisation, non pour être conservés dans un livre, et nous les donnons à nos amis chrétiens-pauliniens afin qu'ils puissent les utiliser en cherchant toujours le mot convenable.

Par exemple : ACHAIAH —se prononce ajjaiá (j) : AAAA-JJJJAAAA-IIIIAAAAj— qui porte trois A et un I.

La A correspond aux poumons et l’I à la tête, cela indique que les malades des poumons, répétant rythmiquement ce mantra —avec de la foi au Nom sacré de Dieu— pourront parvenir à la guérison de ce terrible mal. Et de cette manière, chacun peut étudier les 72 mots différents qui sont formés avec le Nom hébreu de Dieu.

L'hébreu a de nombreuses façons de prononcer le J, et dans les translittérations en latin et en grec, lorsque le H va à la fin du mot, comme dans l'Iah (identique dans la Bible de l’Ours, 1569 ; Psaumes), on le prononce comme un J très doux, comme accentuant plutôt le á = Iá(j) ou un á suivi d'un léger soupir, par exemple : VEHUIAH : Vejuiá(j) / ACHAIAH : Ajjaiá(j). Dans la prononciation figurée qu’on donnera ensuite, il est cité comme -iá.

Quand le H va au début ou au milieu du mot, sa prononciation est comme un J normal. Et quand il est combiné avec un CH, c'est un J fort, (* comme le ‘j’ en espagnol, ou le ‘h’ de ‘house’ en anglais). Dans la translittération du J, il se prononce comme un J en français, comme dans JELIEL : Yeliel.

Nom :   Prononciation figurée :

(ATTENTION : Prononcer le ‘j’, comme le ‘h’ en anglais, ex. : house)

 

1. VEHUIAH / ve-ju-iá

2. JELIEL / ye-li-el

3. SITAEL / si-ta-el

4. ELEMIAH / el-em-iá

5. MAHASIAH /ma-jas-iá

6. LEHAEL / le-ja-el

7. ACHAIAH / a-ja-iá

8. CAHETEL / ca-jet-el

9. HAZIEL / ja-zi-el o hazayael

10. ALADIAH / al-ad-iá

11. LAUVIAH / la-uv-iá

12. HABAIAH / ja-ba-iá

13. JESALEL / ye-sal-el

14. LEUVIAH / le-uv-iá

15. PAHALIAH / paj-al-iá

16. MELCHAEL / mel-ja-el

17. JECAIEL / ye-cai-el

18. MELEHEL / me-lej-el

19. HAHIMAH / ja-ji-maj

20. NITH-HEICH / nith-je-ij

21. HAAIAH / ja-a-iá

22. JERATEL / ye-r-at-el

23. SEEHAIAH / se-ej-a-iá

24. REIIEL / re-ii-el

25. OMAEL / om-a-el

26. LECABEL / lec-ab-el

27. ANIEL / an-i-el

28. HAAMIAH / ja-am-iá

29. REHAHEL / rej-aj-el

30. JEIAZEL / ye-i-az-el

31. HAHAHEL / ja-ja-jel

32. MIKAEL / mi-ka-el

33. VEHUALIAH / ve-ju-al-iá

34. JELAHIAH / ye-laj-iá

35. SEALIAH / se-al-iá

36. ARIEL / a-ri-el

37. AZALIAH / az-al-iá

38. MICHAEL / mi-ja-el

39. VEHUEL / ve-ju-el

40. MEHAIAH / me-ja-iá

41. POIEL / po-i-el

42. NEMAMIAH / nem-am-iá

43. JEIALEL / ye-i-al-el

44. NAZAEL / na-za-el

45. MIZRAEL / mi-z-ra-el

46. UMABEL / um-ab-el

47. JAH-HEL / yá-jel

48. ANAUEL / a-na-u-el

49. MEHIEL / me-ji-el

50. DAMABIAH / da-m-ab-iá

51. MENAKEL / me-nak-el

52. EJAEL / e-ya-el

53. MEHAHEL / mej-aj-el

54. HARIEL / ja-ri-el

55. HAKAMIAH / ja-kam-iá

56. LANOIAH /la-no-iá

57. CALIEL / ca-li-el

58. VASANIAH / va-san-iá

59. JOMIAH / y-om-iá

60. LEHAHAIAH / le-ja-ja-iá

61. CHAVAKIAH / ja-vak-iá

62. MENADEL / men-ad-el

63. DANIEL / da-ni-el

64. HASAHIAH / ja-saj-iá

65. IMAMIAH / im-am-iá

66. NANAEL / na-na-el

67. NITAEL / ni-ta-el

68. HABUJAH / ja-bu-iá

69. REOHAEL / re-o-ja-el

70. JABAMIAH / y-ab-am-iá

71. JAIAIEL / ya-ia-i-el

72. MUMIAH. / m-um-i-a